lundi 31 octobre 2016

Demain, c'est NaNo - Octobre (3)

Bonjour à tous!

Demain, c'est le premier novembre, et comme à chaque fois en novembre, l'heure est venue pour moi de me lancer (encore) dans la grande aventure du NanoWrimo. Le Nano, c'est le National Novel Writing Month, dont je vous ai déjà longuement parlé ici. C'est un événement mondial que je ne raterais pour rien au monde, et je vais donc cette année encore essayer de remplir le contrat, avec quelques petits ajustements cependant. 



Happy happy !


C'est en 2011 que je fais mon premier Nano. Il s'agissait du deuxième volume des Enfants d'Evernight en roman. Je l'ai fini en 2013, à nouveau pour le Nano. Et manifestement, bien que je me demande encore comment ça se fait, j'ai séché 2012. 

En 2014, j'écris le volume 3 des Loups, ma saga mafieuse que j'écris sur mon temps libre, qui se fait rare. C'est aussi l'année où je décide que je ne ferai les Loups que lors du Nano, pour ne pas empiéter sur mes contrats pros. 

En 2015, je fais quatre Nano: les deux camps d'avril et août, et un double Nano en novembre, qui me servent respectivement à écrire le troisième tome des Enfants d'Evernight, la première puis la seconde partie de l'Architective. et la première partie de mon roman historique. Ce dernier, d'ailleurs, est écrit en 7 jours. J'avais détaillé le pourquoi du comment ici. Et j'avais fait une capture d'écran, parce que je n'y croyais pas moi-même. 




C'était super. Je le ferai plus jamais! 


Un Nano en 7 jours, je ne savais pas que j'en étais capable. Je suis heureuse de l'avoir fait. Mais du coup, quel challenge pour cette année? 

Eh bien cette année, comme prévu, je vais me lancer dans le quatrième volume de ma saga mafieuse, mais mon objectif ne sera pas 50 000 mots. Mon objectif, c'est un jour = un chapitre. 

Comme le roman devrait compter 28 chapitres, ça colle, pour un mois de 30 jours. Et ça me laisse un peu de battement, mais pour avoir fait le Nano les années précédentes, du battement, il y en a besoin. Les trois volumes précédents de la bestiole font en gros 780 K secs, ou 130 k mots. C'est donc un peu plus d'un double Nano que je tente cette année. 



...tu as un mois pour paniquer, ahah. 


Outre le fait que ça fait beaucoup à écrire, je ne suis pas dans les mêmes conditions que l'an passé. En 2015, pour cause de congé patho, j'étais en arrêt et cloîtrée à la maison avec rien d'autre à faire qu'à écrire. Mais cette année, j'ai un mini-moi de quelques mois dont il faut que je m'occupe et qui utilise une grande partie de mon capital temps chaque jour. Je ferai donc de mon mieux, mais ce challenge en est vraiment un. Comme je n'aurais guère le temps de bloguer en novembre pour cause d'écriture intensive, je vous tiendrai au courant sur ce post à la fin de chaque semaine d'écriture. 

Semaine du 31.10 au 07.11  : Démarage en fanfare après une première nuit + journée à 12k mots. Le début du Nano se passe bien, j'ai confiance, et une moyenne de 5k mots par jour. Je fini la semaine à 39k mots environ, ce qui me place à seulement 11k de la "fin" du Nano... mais techniquement, pas encore au tiers du bouquin. 

Semaine du 07.11 au 14.11  : Après un début de semaine difficile (deux jours de grippe), je passe les 50k le 11 novembre. La journée du 14 est une journée off: je n'arrive pas à trouver l'énergie pour écrire. Au final, c'est donc une "petite" seconde semaine de Nano, que je termine à 60k. J'aurais fait moitié moins durant cette semaine 2 que durant la première, mais je suis à la moitié de mon objectif, alors tout reste possible.  

Semaine du 14.11 au 21.11  : Troisième semaine, et plutôt une bonne progression. En commençant la semaine à 60k, je la termine à 75k. J'essaie d'avancer malgré le fait que des problèmes de temporalité commencent à apparaître. C'est ça de bosser sur deux continents et trois fuseaux horaires! Mais ce n'est pas grave, j'envoie et je réglerai la chronologie à la réécriture. 

Semaine du 21.11 au 28.11  : Le début de semaine est poussif, mais la fin explosive. En commençant à 75k, je finis à 105k et je me rapproche de la fin de façon efficace. Tout est encore très tendu, mais les derniers chapitres/jours sont devant moi et je ne me pose plus de questions. 

Semaine du 28.11 au 30.11  :
Je termine le 30, pour un total de 115 528 mots en tout.  Le roman est achevé et j'ai tenu mon pari de finir le quatrième volume de ma saga de mafia en 30 jour. Il y a clairement tout un tas de trucs à revoir, mais l'enjeux étant de finir la saga complète avant de la reprendre entièrement et de la réécrire, ce n'est pas très grave. Le roman file chez les bêta-lecteurs, et je vous donne rendez-vous en 2017 pour le volume 5! 




Et voilà le travail! 



Bon Nano à tous, et bon courage! L'essentiel est de dépasser ses limites et de tenir bon. Ne lâchez rien! Rêvez fort!




Andoryss





mercredi 19 octobre 2016

Ecrire pour de bon - Article 1: l'envie et l'idée: - Octobre (2)

Bonjour à tous!

Je reviens tout juste du Festival de l'Imaginaire du Pays d'Aix de Lambesc, où j'ai eu le plaisir d'intervenir auprès de huit classes de collège autour des romans Les enfants d'Evernight et L'Architective. Et lorsqu'on parle avec des collégiens, on en trouve toujours un ou deux, là, dans les rangs du milieu, un peu cachés, un peu souriants, qui ne paient pas de mine et tout à coup vous posent LA question qui vous fait immédiatement comprendre qu'ils écrivent aussi.

Déjà, à vous tous que j'ai croisé la semaine dernière, MERCI. Parce que ça fait du bien de vous rencontrer, et parce que vous êtes les futurs auteurs des livres que je vais adorer demain. Mais pour ça, vous m'avez demandé des conseils et mon avis. J'y avait déjà répondu alors, et j'ai décidé d'en remettre une couche ici, pour tous les autres qui n'étaient pas avec nous. Après tout, tous mes amis auteurs se fendent de conseils sur l'écriture, il fallait bien que ce soit mon tour à un moment. 




La superbe affiche du festival,


Attention, les conseils que je vais donner ici sont plus des conseils théoriques que pratiques. Il ne s'agit pas de méthodes, mais plutôt d'état d'esprit. Pour la méthode, je ferai sans doute une autre note de blog plus tard, sur la construction des personnages, la structure du récit, et toutes ces sortes de choses. Mais on n'en est pas là. Pour l'heure, je veux juste débroussailler le chemin devant l'aspirant auteur, et pointer les pièges. Parce que des pièges, il y en a, qui vous feront trébucher, et qui potentiellement vous feront arrêter d'écrire. Comme c'est justement ce que je veux éviter, on va en parler, et faire en sorte que quand vous tomberez dessus (parce que ça arrivera, aha) vous vous souveniez qu'ils étaient là pour tout le monde et qu'il s'agit d'en sortir pour avancer. Je vous fais confiance pour réussir. Moi, j'y crois. Alors en avant!




Sous vos yeux ébahis, la tête du conseil n°1


1/Commence par finir ce que tu commences

Oui, je sais, ça a l'air débile comme ça, mais pour moi, c'est LE piège. Je cite cet exemple à chaque fois. Dans La Peste, de Camus, il y a l'un des personnages qui est en train d'écrire un roman. Un roman si génial, si merveilleux, qu'il révolutionnera l'histoire des romans. Quand d'aventure on se rend chez ce personnage, les lieux sont pleins de feuilles couvertes de son écriture. Et, pourtant, à un moment on apprend qu'il y a là uniquement des milliers de fois... la première phrase de ce roman. Parce que le personnage n'arrive pas à trouver la formulation parfaite, alors il réécrit sans cesse cette première phrase en espérant parvenir à la version ultime. Et bien sûr, il n'y arrive jamais.

Voilà. Camus vous a présenté le premier piège.

Ne commencez pas sans cesse un roman, ni un nouveau, ni le même. Il faut, à un moment, non pas commencer mais finir. Parce qu'en écriture, ce n'est pas le début qui est dur, c'est le corps et la fin, comme je le disais dans la note de blog précédente. Et il FAUT dépasser ça. "Fight your way through that", comme dirait Ira Glass. Avancez. Refusez de relire ce que vous avez écrit, ne revenez pas en arrière, et avancez. Et avant de corriger, relire, ou commencer autre chose, FINISSEZ. C'est essentiel. Croyez-moi. 






2/Construire son histoire

Bien sûr, on m'a posé la question de l'inspiration. L'idée, quoi. L'idée qui vous guide peut venir de plein d'endroits différents: un rêve que vous avez fait, une association d'idée comme ça a été mon cas pour l'Architective, d'un mot, des paroles d'une chanson, d'une personne que vous connaissez, mais aussi des films que vous avez vu et des livres que vous avez lu. Peu importe en vrai. 

La seule grande vérité, c'est que L'INSPIRATION NE SUFFIT PAS. 

Si vous attendez que l'histoire tombe toute prête sur vos feuilles, vous allez au-devant de grandes désillusions. Une histoire, ça se nourrit, ça se construit, ça se travaille. Posez-vous des questions: quel est le but de mon personnage? Comment fonctionne son monde? Qui s'oppose à ce qu'il réussisse? Tant que vous ne pouvez pas répondre à toutes les questions, vous n'avez pas fini de bâtir votre univers. Vous pouvez commencer à écrire sans, mais moins vous en saurez, plus grand sera le risque que vous n'atteigniez jamais la fin. Au contraire, plus vous en saurez, et plus l'histoire vous paraîtra naturelle. Mais pour ça, il ne faut pas attendre que ça vienne, il faut creuser, réfléchir, inventer, et construire chaque jour un peu plus cette idée que vous avez eue. Quitte à tout changer par la suite; ce n'est pas grave, ce ne sera jamais du temps perdu. 




"Être dans les clous", allégorie



3/Accepter l'imparfait

Vous atteindrez un moment où, en cours d'écriture, vous aurez la sensation d'avoir fait de la m**de. C'est normal, ce n'est pas grave, et ce n'est sans doute pas complètement vrai. Peut-être un peu, mais même si c'est le cas, laissez courir. Vous n'êtes pas en train d'essayer d'écrire un premier jet merveilleusement parfait, ou alors, cette fois encore, vous allez au devant de grande désillusion. Non, vous êtes en train d'essayer de raconter une histoire. Du coup, ça n'a pas d'importance si, la première fois que vous la racontez, elle n'est pas parfaite: vous pourrez la raconter encore par la suite, et l'améliorer à chaque passage.

Le secret pour dépasser ce piège-ci, c'est le lâcher prise.

Laissez courir. Même si votre chapitre ne vous plaît pas, si vous avez la sensation que toute votre histoire est bancale, si vous ne comprenez plus vos personnages, faites vous violence et revenez au point 1: finissez. Le reste, vous verrez plus tard. Acceptez de ne pas faire bien du premier coup. Vous n'en serez que plus fort par la suite. 




L'amour vache. 


4/Aimer ses personnages

Et ça ne veut pas dire forcément leur sauver la peau. Tout ce que ça veut dire, c'est qu'il faut que vous en ayez quelque chose à faire. De chacun d'entre eux. TOUT LE TEMPS. Si au bout d'un moment vous n'en avez rien à cirer d'un de vos persos, il y a fort à parier que le lecteur aussi. Si votre personnage est poussif, qu'il vous agace, qu'il vous fatigue, là encore il y a fort à parier que le lecteur aussi. Et quand vous le lâchez pour en suivre un autre, vous risquez fort de trahir tout à la fois le point 1 de cette série et une autre règle majeure de l'écriture, celle du respect du contrat entre vous et le lecteur.

Vous devez toujours raconter l'histoire depuis le personnage qui agit, qui change le monde et l'histoire: si vous pouvez en changer en cours de route, c'est que ce contrat n'est pas rempli.

Et ça signifie que votre personnage est dispensable... quelle impression est-ce que cela renvoi au lecteur qui se l'est coltiné jusque là? Oui hein, pas terrible. Vous pouvez tuer vos personnages. Vous pouvez les faire souffrir. Vous pouvez les torturer. Mais n'acceptez pas qu'ils ne soient pas intéressants, qu'ils ne soient que spectateurs, ou qu'ils ne servent à rien. Aimez-les, choyez-les et, en conséquences, impliquez-les, sans quoi votre histoire risque de ne pas fonctionner, 



Sisyphe. Qui ne sait pas Google.



5/Sur le métier cent fois remettez votre ouvrage

Quand vous aurez fini le premier jet, quand vous aurez sous les yeux la première version de votre histoire, quand vous aurez dépassé tous les pièges et la ligne d'arrivée, alors il sera temps de recommencer. Pas forcément tout de suite, et pas tout seul. Faites relire votre prose, relisez-la vous-même, annotez, réfléchissez, comparez.

Et quand vous vous sentirez prêts, réécrivez.

Tout ou partie, ce n'est pas la question: la seule chose qui importe, c'est que vous réécriviez pour rendre l'oeuvre meilleure et approcher de près ou de loin cette perfection que vous visez. Votre histoire mérite d'être racontée le mieux possible, alors il faudra sans doute la réécrire plusieurs fois avant qu'elle n'atteignent ce point. Et plus vous écrirez, plus vous écrirez bien. C'est le cadeau que fournit tout travail: on progresse.

Voilà. Dans moins de quinze jours, c'est le NaNo. L'occasion idéale de mettre tout ça en pratique, non?



Bon courage à tous et à très vite.

Andoryss



mardi 4 octobre 2016

Les acrobates du doute - Octobre (1)

Bonjour à tous!


Aujourd'hui, je viens de finir de corriger la nouvelle d'un ami, et tandis que nous discutions sur le sujet et mes commentaires, j'ai pensé qu'il serait peut-être utile de faire tomber un voile. Le processus créatif, qu'il s'agisse d'écrire, de dessiner, et, je suppose, de danser, jouer la comédie, sculpter et tout ce qui s'en suit, est douloureux et se développe sur le fil. Créer n'est pas facile. 

Je vais bien sûr parler davantage des auteurs, parce que là seulement se trouve mon expérience. En tant qu'auteur, j'ai plusieurs compagnons de voyage: l'enthousiasme, l'imagination, bien évidemment, mais aussi un clandestin tapi dans l'ombre: le doute. Le doute et la remise en questions sont omniprésents, depuis le premier mot jusqu'à la sortie du livre et même après, quand il est entre les mains des lecteurs. Le nez dans le guidon, nous relisons ce que nous faisons et nous doutons. Tous. D'où cette note de blog. 

 Nous commençons tous à créer à cause de deux moteurs: l'envie, et l'idée. Généralement, la première est proportionnel à la seconde. Plus l'idée nous fait rêver, plus elle est cool, envahissante, plus on a envie de la faire partager, et plus l'envie de la réaliser augmente. Ces deux moteurs sont nécessaire pour se lancer. Si on n'a pas l'idée, l'envie ne suffit généralement pas, et si on a l'idée mais pas l'envie, tout devient laborieux. Lorsqu'on a les deux, se lancer est facile. Et la première phase d'écriture, je dirais la première moitié d'un projet, en gros, est souvent la plus agréable et la plus exaltante. On pose les base, on rencontre les héros, on découvre l'univers et on est heureux d'avoir commencé. 



"This could make a good story!"


Puis, à mesure qu'on écrit, que l'histoire se densifie et prend forme, le doute sort de l'ombre. La première raison est souvent que, passé la mise en place qu'on a fantasmé vingt millions de fois dans sa tête, on est entré dans les brumes de la suite, celle qu'on avait envisagée, mais jamais regardé en face. Alors ça y est, le héros et la situation sont posés, les enjeux sont clairs (on a fait en sorte de, en tout cas), les méchants sont identifiés, on est à l'aube de poser le pied dans le vide pour se jeter à l'aventure et... et comme notre héros, le doute nous vient. On est tenté de relire son début, pour être sûr, pour peaufiner, plutôt que de sauter le pas. On cherche la flamme qui a animé les sessions d'écriture jusque-là. Puis on saute et on avance à tâtons. On a des grands moments d’exhalation, et d'autres de profonde errance. On est entré dans le processus créatif. 



C'est pour TOUT LE MONDE PAREIL
Qu'on se le dise.


Attention, ça tourne en boucle. Et le but, le but unique quand on réalise un travail de création, c'est de dépasser les points 3 et 4. Rien n'est plus important. Parce que si on s'entête, on dépasse le moment où on trouve que tout ce qu'on a fait est nul (à force de se relire, on ne sait même plus si ce qui nous avait amusé/plu/subjugué est vraiment bien, on peut même en arriver à douter de l'idée, le moteur originel) et alors on peut FINIR. Et rien n'est plus important que ça, parce que quand vous aurez fini, vous aurez un nouveau compagnon de voyage pour tenir le doute en respect: vous aurez l'accomplissement

Ce n'est pas grave de douter. Tout le monde y passe: un jour un peu plus gris que les autres, une remarque mal interprétée, un autre livre qu'on trouve plus génial que le sien, et c'est parti. On se dit que  ça n'en vaut pas la peine, que peut-être on n'y arrivera pas, que si c'est laborieux c'est qu'on est pas fait pour ça, et tout un tas de truc du genre. Il faut bien se mettre en tête que ce n'est facile pour personne: oui, il y a l'idée et l'envie chez tous les auteurs, mais ceux que vous admirez, ceux pour qui ça a l'air simple, ils sont passés par les mêmes doutes que vous. Et ils les ont dépassés. Faites comme eux



Et c'est le moment de ressortir Ira Glass. 
On ne ressort jamais trop Ira Glass. 


Vous voulez être un auteur? Agissez en auteur. Que fait un auteur? Il écrit. Alors, écrivez. Ce n'est pas grave si vous êtes perdus dans les points 3 et 4, écrivez. Dépassez les difficultés, comme vos héros. Vous n'allez pas abandonner alors qu'ils sont dans la panade? Faites comme eux. Soyez héroïques. Avant que vous ayez eu le temps de réaliser ce que vous avez fait, vous serez à la fin et derrière vous se trouvera votre idée, enfin sur le papier. Et peut-être qu'elle ne sera pas à la hauteur de ce que vous espériez. Vous savez quoi? Ce n'est pas grave. Parce que vous pouvez réécrire, et corriger. 

Ce sera plus facile à chaque fois. Une fois que vous aurez contré le doute une fois, il sera moins effrayant quand vous le croiserez de nouveau. Un bon exercice pour dépasser le doute est le NaNoWriMo. Comme il met une deadline sur nos têtes, il coupe le sifflet au doute, qui n'a pas le temps de s'exprimer, et c'est tant mieux. Une fois que vous aurez terminé un livre une première fois, vous saurez que vous pouvez le faire et le refaire sera plus simple. Et vous pourrez reprendre le processus créatif au début. Parce que même si vous êtes très fier de ce que vous avez fait, le doute à vingt millions d'outils à sa disposition. Il ne s'en ira pas comme ça. 



Vous aurez les mêmes doutes, notamment le dernier, là. 


Ah, un détail. Une fois le livre fini, on oublie les moments de souffrance, vraiment. On oublie qu'on a douté. Il ne reste que le plaisir et la fierté. Et c'est tant mieux, ça donne l'énergie de recommencer.   

On se revoit vite, pour parler d'écriture encore, et du Nano qui approche! 




À très vite

Andoryss